Écrivaine, nouvelliste, poète belge, autrice de fiction radiophoniques, de chroniques, de textes sur l’art, Caroline Lamarche a vécu notamment entre Liège, la ville belge où elle est née, l’Espagne et la région parisienne, avant de revenir en Belgique. Autrice prolifique, elle a publié entre autres, aux éditions Gallimard Carnets d’une soumise de province (2004), Karl et Lola (2007), La Chienne de Naha (2012), La mémoire de l’air (2014) et Dans la maison un grand cerf (2017, Prix Europe de l’ADELF). Très engagée dans la défense des droits des animaux, elle aborde avec lucidité dans Nous sommes à la lisière le sujet du « manque communicatif » entre l’homme et l’animal (et donc entre l’homme et le monde naturel), à travers des narrations qui montrent jusqu’à quel point ces deux univers s’effleurent sans pourtant jamais se rejoindre complètement, parce que les protagonistes – humains et animaux – des nouvelles qui composent ce recueil arrivent à s’apprécier, mais sans jamais vraiment se comprendre. Ils restent seuls face à cette fracture, à cet entre-deux qui sépare leurs manques réciproques, « leur conversation était incompréhensible et cependant très nette » (NSL, p. 61). Et c’est dans « la lisière » de ce manque que la lectrice et le lecteur se retrouvent impliqués, par le pouvoir de l’écriture de cette autrice belge, dans un parcours narratologique et thématique complexe incluant les trois trajectoires ici interconnectées du manque en littérature, du manque en amour, du manque en religion. On propose ici une analyse du recueil de nouvelles de Caroline Lamarche Nous sommes à la lisière, centré sur la relation entre l’homme et l’animal et la solitude de la condition humaine qui s’est séparée de sa naturalité.
Caroline Lamarche: "à la lisière" du manque
Emilia Surmonte
2023-01-01
Abstract
Écrivaine, nouvelliste, poète belge, autrice de fiction radiophoniques, de chroniques, de textes sur l’art, Caroline Lamarche a vécu notamment entre Liège, la ville belge où elle est née, l’Espagne et la région parisienne, avant de revenir en Belgique. Autrice prolifique, elle a publié entre autres, aux éditions Gallimard Carnets d’une soumise de province (2004), Karl et Lola (2007), La Chienne de Naha (2012), La mémoire de l’air (2014) et Dans la maison un grand cerf (2017, Prix Europe de l’ADELF). Très engagée dans la défense des droits des animaux, elle aborde avec lucidité dans Nous sommes à la lisière le sujet du « manque communicatif » entre l’homme et l’animal (et donc entre l’homme et le monde naturel), à travers des narrations qui montrent jusqu’à quel point ces deux univers s’effleurent sans pourtant jamais se rejoindre complètement, parce que les protagonistes – humains et animaux – des nouvelles qui composent ce recueil arrivent à s’apprécier, mais sans jamais vraiment se comprendre. Ils restent seuls face à cette fracture, à cet entre-deux qui sépare leurs manques réciproques, « leur conversation était incompréhensible et cependant très nette » (NSL, p. 61). Et c’est dans « la lisière » de ce manque que la lectrice et le lecteur se retrouvent impliqués, par le pouvoir de l’écriture de cette autrice belge, dans un parcours narratologique et thématique complexe incluant les trois trajectoires ici interconnectées du manque en littérature, du manque en amour, du manque en religion. On propose ici une analyse du recueil de nouvelles de Caroline Lamarche Nous sommes à la lisière, centré sur la relation entre l’homme et l’animal et la solitude de la condition humaine qui s’est séparée de sa naturalité.File | Dimensione | Formato | |
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