Les sulfonylurées constituent une classe d'herbicides d'efficacité élevée pour de faibles doses d'application. Lors du traitement herbicide une partie du produit se dépose sur les feuilles des plantes traitées, en formant une mince pellicule de matériau exposé à la lumière solaire, l’autre partie se retrouve sur le sol. Dans ces conditions l’irradiation solaire peut intervenir de façon notable et la photodégradation s’avère être un facteur important de disparition des pesticides. Des travaux antérieurs ont mis en évidence l’influence de la matière organique naturelle (M.O.N.) du sol sur les cinétiques de photodégradation des pesticides à l’état déposé. Ainsi, afin de poursuivre dans ce domaine et de prévoir le comportement du rimsulfuron dans l'environnement, des études de photodégradation en suspension de sol et en phase déposée ont été effectuées. Le sol de Sellata, une localité du sud de l'Italie, a été choisi pour les essais car il est très riche en M.O.N. Des expériences ont été faîtes sur le sol tel quel (solt.q.) et sur le sol privé de sa matière organique naturelle par traitement avec H2O2 à chaud (soloxydé). Les études de photodégradation ont été effectuées en laboratoire en utilisant un simulateur solaire. En phase déposée, un effet protecteur du support sur la molécule a été constaté. Les études comparatives de cinétiques d’adsorption et de photodégradation montrent que le ralentissement de la photodégradation est d’autant plus important que la capacité d’adsorption est grande. Par contre en suspension, la vitesse de photodégradation de l'herbicide est plus élevée dans les échantillons qui contiennent de la matière organique naturelle. On constate au départ une adsorption plus forte en présence de M.O.N mais celle-ci n’empêche pas ni la dégradation chimique et la dégradation photochimique
Influence de la matière organique du sol sur la photodégradation du rimsulfuron
SCRANO, Laura;BUFO, Sabino Aurelio;
2002-01-01
Abstract
Les sulfonylurées constituent une classe d'herbicides d'efficacité élevée pour de faibles doses d'application. Lors du traitement herbicide une partie du produit se dépose sur les feuilles des plantes traitées, en formant une mince pellicule de matériau exposé à la lumière solaire, l’autre partie se retrouve sur le sol. Dans ces conditions l’irradiation solaire peut intervenir de façon notable et la photodégradation s’avère être un facteur important de disparition des pesticides. Des travaux antérieurs ont mis en évidence l’influence de la matière organique naturelle (M.O.N.) du sol sur les cinétiques de photodégradation des pesticides à l’état déposé. Ainsi, afin de poursuivre dans ce domaine et de prévoir le comportement du rimsulfuron dans l'environnement, des études de photodégradation en suspension de sol et en phase déposée ont été effectuées. Le sol de Sellata, une localité du sud de l'Italie, a été choisi pour les essais car il est très riche en M.O.N. Des expériences ont été faîtes sur le sol tel quel (solt.q.) et sur le sol privé de sa matière organique naturelle par traitement avec H2O2 à chaud (soloxydé). Les études de photodégradation ont été effectuées en laboratoire en utilisant un simulateur solaire. En phase déposée, un effet protecteur du support sur la molécule a été constaté. Les études comparatives de cinétiques d’adsorption et de photodégradation montrent que le ralentissement de la photodégradation est d’autant plus important que la capacité d’adsorption est grande. Par contre en suspension, la vitesse de photodégradation de l'herbicide est plus élevée dans les échantillons qui contiennent de la matière organique naturelle. On constate au départ une adsorption plus forte en présence de M.O.N mais celle-ci n’empêche pas ni la dégradation chimique et la dégradation photochimiqueI documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.